Cérémonie du 11 novembre
Rassemblement à 10h30, place de l’Ecolier
Cérémonie à 11h00 au Monument aux Morts
La cérémonie sera suivie d’un vin d’honneur à la salle des fêtes

La mémoire de la Grande Guerre à Courrensan
En 2014, à l’occasion de la commémoration du début de la Grande Guerre, le foyer rural de Courrensan a édité une brochure, « 1914 – 2014. À nos Poilus ».
Ce travail de recherche, entrepris à la demande de la Société archéologique du Gers, a mobilisé une petite équipe courrensannaise partie sur la trace des « morts pour la France » dont le nom figure sur le monument aux morts du village et sur une plaque dédiée dans chacune de ses deux églises, Sainte-Madeleine dans le bourg et Saint-Jean-Baptiste à Cadignan.
La brochure retrace les conditions de vie de ces soldats au moment de chaque grande bataille, année après année, jusqu’à la signature du traité de Versailles le 28 juin 2019.
En 2018, une exposition de photographies est venue conclure ce parcours d’enquête et a donné lieu à une nouvelle brochure (catalogue de l’exposition).


Consultables au Foyer rural sur demande
L’histoire d’une mention
La mention « Mort pour la France » est attribuée pour la première fois en 1915, pendant la Première Guerre mondiale, pour honorer la mémoire et faire valoir les droits des victimes militaires de la guerre.
La France est alors le seul pays au monde à créer la mention en l’associant à des droits sociaux, pour les victimes et leurs ayants droit, notamment pour la prise en charge des blessés, la création d’emplois réservés à leur intention, le soutien de l’État aux orphelins de guerre en matière d’éducation (pupilles de la nation), etc.
Ces nouveaux droits entraînent une refonte du code des pensions (aujourd’hui code des pensions militaires d’invalidité et des victimes de guerre) et la naissance, en 1920, d’un ministère des Pensions et des Primes et Allocations de guerre.
Des archives administratives à la disposition des familles et du public
Les archives liées à la mention « mort pour la France », notion étendue entre-temps aux victimes civiles et à tous les conflits dans lesquels la France a été impliquée depuis la Grande Guerre, sont conservées à la « division des archives des victimes des conflits contemporains » (DAVCC) de la ville de Caen.
Ce fonds d’archives, intégré depuis 2005 au Service historique de la Défense, est accessible aux familles sur rendez-vous (lecture en salle, sur place).
Il réunit les fichiers et dossiers individuels produits par le ministère des Pensions et ses successeurs depuis 1916 dans le cadre des missions suivantes :
- établir les actes de décès et de disparitions ;
- attribuer la mention « Mort pour la France » ;
- rapatrier, exhumer et restituer les corps ;
- entretenir les tombes et les nécropoles nationales ;
- rechercher les archives après la Seconde Guerre mondiale ;
- attribuer le titre de déporté ou interné résistant ou politique ;
- attribuer les pensions de veuves de guerres, orphelins ou ascendants, les pensions militaires d’invalidité (fonds en cours de traitement).
Également à la disposition du public, le portail culturel du ministère des armées, Mémoire des Hommes, propose un moteur de recherche permettant de naviguer à travers des archives militaires numérisées (fiches de soldats morts pour la France durant la Première et la Seconde Guerre mondiale, dossiers individuels de Résistants, registres d’enrôlement et matricules, etc.).




