carte postale (Jean Tapie édit., Auch, 1913)

Epoque gallo-romaine

Le toponyme Courrensan proviendrait de l’époque gallo-romaine, du nom d’un certain Corenthus qui aurait habité une villa au lieu-dit le Glézia. Le glissement phonétique de Corenthus à Courrensan se serait produit au Moyen Âge.

11e siècle

En 1062, le nom de Courrensan apparaît avec une école monastique rattachée à un prieuré clunisien dépendant du monastère de Saint-Mont. Le château féodal et le castelnau attenant datent très certainement de cette époque.

L’agglomération, excentrée, était séparée du château par un fossé. 

13e siècle

Au XIIIe siècle se développe un second village que le cadastre ancien appelle bastide, édification à laquelle œuvra particulièrement Bernard de Trencaléon, seigneur de Courrensan. Sa protection se caractérisait à l’est par une double rangée de fossés, au nord par une motte, au sud par deux lignes de fortifications, alors qu’à l’extrême ouest une tour contrôlait le franchissement de l’Auzoue.

15e siècle

De 1436 à 1440, des hordes de routiers dévastent la région.

16e siècle

En 1579, le château est pillé par Rison, un capitaine protestant.

17e siècle

À la suite des mouvements insurrectionnels du début du XVIIe siècle, Courrensan perdit sans doute sa ceinture de pierre, quand Richelieu fit abattre les tours et raser les remparts (vers 1630).

Le château passe aux mains des Fimarcon puis des Labarthe, Astarac, Rochechouart, et Montesquiou. En 1751, il est vendu à Gérard Dupleix. 

Révolution

Pendant la Révolution, sous la Terreur, toutes les cloches, tous les objets de culte en argent et en vermeil furent expédiés à Condom par le directoire courrensannais afin d’alimenter l’effort de guerre.

19e siècle

En 1838, les Dupleix vendent le château à la commune.

En 1848-1851, la IIe République est accueillie avec enthousiasme ; un arbre de la Liberté, qui existe toujours, est planté.

En 1887, une des tours du château édifiées par les Labarthe au XVIe siècle s’écroule.

20e siècle

Vendu aux enchères en 1965, le château est acquis par la famille Devedjian.